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L’histoire 1870
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La borne historique
Avez vous remarquez à l'entrée du parc Charles de Gaulle, en vis à vis de la maison du gardien, sur la gauche dans l'allée qui mène aux services publics, une borne de limitation de territoire.
Beaucoup de personnes se demandent pourquoi elle se trouve à cet endroit, es-ce l'ancienne limite du village du Bourget qui se trouvait en en lieu ?
Et bien non…. Cette borne ensevelie aux trois quarts, visible de tous bien avant 1955 rue du Commandant Ernest Baroche limite actuelle de l'autoroute du nord. Seul le dessus de cette borne dépassait du sol.
A l'époque ce morceau de pierre n'avait pas encore été identifié. Ce n'est qu'en 1962 lors d'importants travaux de terrassement consécutif à la percée de l'autoroute, qu'elle fut mis à jour dans sa totalité et que l'on s'aperçoive qu'il s'agissait d'une borne de limite du village du Bourget au XVIIIème siècle. Elle est d'une seule pièce et en pierre.
A l'endroit de la découverte de la borne du Bourget, se situait le prieuré ayant appartenu à la maison de Saint-Lazarre, qui par la suite à été vendu avec ses biens le 20 juin 1791.
Des recherches ont été effectuées à l'époque de la découverte de cette borne. Elle se trouvait sur l'ancienne route de Dugny, il a donc été possible de repérer exactement son emplacement qui marquait la limite du prieuré du Bourget et de l'abbaye de Saint-Denis au XVIIème siècle, donc la limite du village.
La limite du Bourget à changé à plusieurs reprises au cours des siècles, cinq fois selon les archives consultées.
---Partage du village en 1207 entre l'abbaye de Saint-Denis et le prieuré de Saint-Lazarre au Bourget. La superficie se trouvait être de 100 ha.
---A la Révolution, l'assemblée nationale décide la vente des biens des abbayes entres autres, Saint-Denis et Saint-Lazarre le 20 juin 1791. La prieuré est acheté par Etienne Musnier, maître de poste du Bourget. le village se voit amputé de 40 ha.
---Napoléon 1er fixe de nouvelles limites le 5 juillet 1805, où il est incorporé le parc de la veuve Cretté de Palluel, se trouvant sur le Blanc Mesnil et Dugny. La superficie est alors de 45 ha.
---Le premier cadastre en 1840 délimitent les domaines des communautés religieuses. Il est trouvé trace au Bourget d'une opération d'arpentage en 1708 avec relevé en 1711. C'est probablement vers cette date que la borne a été posée.
La borne telle que l’on peut la découvrir de nos jours
Entrée du parc Charles de Gaulle, vers les services sociaux.
Monument à l'épée coupée
Le lauréat M. Delignières, architecte, réalise en 1873 ce mausolée de granit, d'une simplicité remarquable.
Le symbole de l'épée brisée ainsi que l'épitaphe évoquent la défaite mais font également appel aux futures générations de combattants prêtes à lutter pour la France.
Le 4 mai 1873, selon une lettre de monsieur le Sous-préfet concernant « Une pierre commémorative du Bourget » du 29 avril 1873, le conseil municipal, sous la présidence de M. DELAPLACE, Maire, délibère et décide de céder au département le terrain nécessaire à l’édification d’un tel monument et précise :
« Désirant s’associer aux intentions patriotiques et généreuses du Conseil Général de la Seine, qui a voté les fonds nécessaires pour l’érection en cette commune d’un monument commémoratif des combats livrés au Bourget les 28, 29, 30 octobre et 21 décembre 1870, et lui en témoigne sa reconnaissance, décide que le terrain nécessaire pour le dit monument sera octroyé gratuitement au département sur la place publique de la mairie (1), et placé au milieu de la contre-allée ouest et sera mis dès aujourd’hui à la disposition de monsieur le Préfet. »
L’inscription apposée sur le dit monument est en ces termes :
« Ils sont morts pour défendre la Patrie. L’épée brisée dans leurs vaillantes mains sera forgée de nouveau par leurs descendants. » En travers de ces inscriptions, une épée brisée, d’où le nom de ce monument historique. Ce monument est ceinturé par une clôture en fer forgée qui est d’origine.
Henri de GAULLE venait en pèlerinage avec ses fils au monument de l'Epée Brisée
Mais c'est à Stains qu'il a été blessé, ayant participé comme Lieutenant de Mobiles à des interventions appelées « Combats du Bourget » dont le but était de dégager notre village encerclé.
(1) L’ancienne Mairie se situait en bout de cette place d’où le nom, maintenant devenue Place du 11 Novembre.
Elle se situe sur l’avenue de la Division Leclerc, on y trouve le foyer municipal, un débit de tabac, une supérette et un garagiste.
Vieilles pierres
Du Bourget
Monument commémoratif de la guerre de 1870
Au Bourget plus que partout ailleurs, il était naturel que la mémoire impérissable des sanglants combats d'octobre et de décembre 1870 soit marquée par des monuments commémoratifs; on n'en compte pas moins de cinq, de nature diverse, sur le territoire de la commune.
On pouvait le voir à la sortie du village sur le coté gauche de la route de Flandre, non loin de la ferme où se sont livrés les engagements si meurtriers d'octobre, et sur le sol même, qui abrite les restes de plus de cinq cents soldats français. Ce monument en forme de chapelle, construit par les soins d'un comité privé qui l'a donné à la commune, contient à l'intérieur deux bas reliefs en pierre représentant la défense de l'église par le Commandant Brasseur et la mort d'Ernest Baroche tué en traversant la cour du N° 24 de la rue de Flandre, que de pieuses mains entretenaient sans cesse de couronnes et de fleurs.
Le modernisme et les transports grandissants, une voie de communication ayant été décidée ( l’autoroute du nord (A1); dont le tracé , et ses servitudes passent sur ce lieu historique), il a été jugé bon de déplacer ce monument.
Vous le trouverez un peu avant le cimetière, rue J.F. Kennedy.
Avec son déplacement nous avons perdu le souvenir visuel de ce lieu historique et meurtrier où des hommes se sont battus pour garder leur terre libre.
Les bas-reliefs de la chapelle disloqués par démontage de l’édifice ont été confié à deux jeunes artistes pour la restauration. Ils ont imaginé et préconisé une protection par des feuilles de plexiglas. Elles sont placées de part et d’autre du monument dédié aux combattants de la libération du Bourget, situé dans le jardin de l’Hôtel de Ville.
Ex emplacement
En janvier 1871, les soldats prussiens élèvent une pyramide de pavés à la mémoire de leurs camarades du troisième régiment de la garde de la reine Elisabeth. Edifié à l'origine dans un jardin privé, le monument est détruit en 1877. la commune décide de la restaurer et de la placer dans le cimetière de la ville, autant par respect que dans le souci d'éviter tout incident diplomatique.
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