Présentation

L’histoire 1870

28 octobre 1870

29 octobre 1870

30 octobre 1870

JO de novembre 1870

21 décembre 1870

J.O. du 23-12-1870

Tableaux 1870

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Salon et musée

Du Bourget

 

Aérogare reconvertie en Musée de l’air et de l’espace

Fête de l’air le 27 mai 1935

Passage de Breguet en 1932

Le 14-6-03 à 12h20 le dernier atterrissage de CONCORDE  au Bourget

Nouvelle page 1

En 1959 le salon de l'aéronautique s'installe au Bourget, dégageant le Grand Palais de Paris devenu trop étroit. Il sera la suite des meetings d'avant guerre avec des présentations en vol et  statiques.

1965, c’est près 1 500 000 de passagers qui ont utilisé l’aéroport du Bourget, 1970 se sont 2 000 000 de passagers, il faut penser à l’agrandissement du transport aérien.

Les bourgetins, les passionnés et les curieux vont voir ce qui ce passe dans l’aéroport. Nombreuse est la clientèle des restaurants et bars. La galerie marchande ne désemplie pas, toujours active avec le va et vient de personnages pittoresques.

Il est rare de ne pas voir passer une personnalité avenue de la Division Leclerc, et escortée par des motards faisant usage des klaxons.

1966, l’aéroport est en plein essor, son avenir est assuré, son importance augmente de jour en jour, mais il est condamné à mort, son succès et le progrès de l’aviation qu’il a tant contribué à développer l’étouffe. Le Bourget et Orly à eux deux ne peuvent plus faire face à la densité du trafic. Une étude va mettre à jour un nouvel aéroport près de Paris…Roissy. La cohabitation de deux aéroports est chose impossible pour la sécurité de tous, Le Bourget doit disparaître.

En 1977 le Bourget était fermé au trafic commercial, suite à la mise en service de l’aéroport Charles De Gaulle. Il reste ouvert à l’aviation d’affaire et privé.

Une mesure de protection au titre des monuments historiques a été reconnue en juin 1994. Cette inscription couvre l'aérogare de Labro, intérieur et extérieur, mais ne prend en compte aucun autre bâtiment, ni les hangars Lossier, ni les pavillons situés à l'entrée de l'ensemble.

Cette mesure de protection est intervenue après l'aménagement en musée du hall de l'aérogare en 1986.

Le monument en forme de dérive, se situant sur la place et en son centre, devant le musée, est dû au sculpteur Paul Lengellé.

Aujourd'hui, Le Bourget demeure néanmoins un aéroport spécialisé dans l'aviation d'affaires. Les hangars Lossier sont toujours en service. Au Nord, une zone industrielle est dédiée à diverses activités liées à l'aéronautique et utilisatrices du terrain.

Sur le côté Dugny, une base de l'Aéronavale militaire et une base de l'Armée de l'Air sont toujours présentes.

Tous les deux ans, enfin, le secteur sud et les pistes accueillent le Salon international de l'aéronautique et de l'espace, grande date dans le calendrier du marché avionique et d'armes embarquées.

 

Présentations lors des salons aéronautiques.

Le Musée   Un clic sur  =>

 

L'ancienne aérogare présente une remarquable collection d'appareils volants, notamment un ballon de 1783 reconstitué. Lorsque la Manche fut traversée en ballon en 1785, la mode "au ballon" envahit la décoration : le musée présente 400 bibelots, gravures, céramiques, objets de mobilier qui témoignent de cet engouement. Le ballon servit ensuite aux observations militaires et comme transport pendant la guerre de 1870 (c'est ainsi que Gambetta s'évada de Paris vers Bordeaux). Puis le ballon devint "dirigeable", inspirant le photographe Nadar.

La Grande Galerie est consacrée aux débuts de l'aviation : on y voit un planeur de 1879, l'étrange Eole conçu d'après
l'observation d'une chauve-souris, les premiers avions de 1907, le Blériot qui réussit la traversée de la Manche en 1908, des avions datant de la guerre de 1914-18, qui accéléra leur modernisation.

Six hall d'exposition abritent les collections d'après 1918 : avions des années 1920, chasseurs de la deuxième guerre mondiale, prototype d'avion à réaction. Les autres halls présentent les sports aériens et la conquête de l'espace (avec un faux Spoutnik). A l'extérieur trône une maquette d'Ariane V et le Concorde.

 

UNE HISTOIRE QUI NE MANQUE PAS D’AIR ...

 La première « Exposition Internationale de Locomotion Aérienne », qui a lieu au Grand Palais, du 25 septembre au 17 octobre 1909, est largement saluée par le grand public ainsi que par le milieu aéronautique.

Du biplan toilé Farman, aux premiers jets de l’après guerre, le salon est ainsi devenu rapidement un événement international incontournable. Jusqu’à la première guerre mondiale, l’aviation, technique nouvelle dont la presse ne cesse de rapporter le succès, fascine l’opinion publique. Quand Raymond Poincaré inaugure la première exposition d’après guerre le 16 décembre 1919, on sent que l’aviation est entrée dans une nouvelle ère.

De 1923 à 1938, « Salon de l’aéronautique » aura le désormais une périodicité de deux ans.

Les appareils militaires ont fait leurs preuves dans le conflit. L’aviation de transport a inauguré les premières lignes, en particulier grâce à Farman qui, à partir d’un bombardier dont le fuselage a été transformé, inaugure les lignes Paris-Bruxelles et Paris -Londres. Le cap des 300 km/h a été franchi le jour de l’inauguration par Sadi-Lecointe sur Nieuport-Delage.

Au sortir de la seconde guerre mondiale, la France relève le défi de reprendre le Salon de l’Aviation

De 1938 à 1946, le Grand Palais n’avait plus accueilli de Salons de l’Aviation. Notre industrie avait été muselée, nos usines détruites, nos ingénieurs et techniciens disséminés pendant près de cinq ans de guerre. Ce fut donc un nouveau défi que d’envisager de renouer avec la tradition de ces expositions. Le XVIIème Salon International de l’Aviation aura lieu le 15 novembre au 1er décembre 1946. La volonté de tout mettre en œuvre fait oublier la précarité des conditions de travail, l’inconfort des installations, les salaires souvent dérisoires, les horaires abusives etc.

De 1953 à 1965 : l’ère de jets 

Les premiers avions de ligne à réaction sont exposés au Bourget.

Une page du transport aérien tourne dans les années 50. En 1953, le XXème Salon prend alors l’aspect et l’organisation qu’il a de nos jours. Fini les moteurs à piston, derniers témoins de l’épée glorieuse des pionniers de l’avant-guerre. Les militaires entrent dans l’ère du jet au son des premiers « bang » qui font vibrer le salon. Américains, Britanniques, Français dévoilent au Bourget des machines fabuleuses, dont les célèbres Mystère et Mirage. Un public enthousiaste applaudit aux ailes de la renaissance.

Lors du XXe salon International de l’Aéronautique et de l’Espace en 1953, un pilote militaire, Gérard Gagné de la Royal Canadian Air Force franchit plusieurs fois le mur du son sous les applaudissements nourris des spectateurs enthousiastes. En France, quelques rares pilotes l’avaient franchi. Le premier était l’Américain Marion Davies sur Mystère II, le 28 octobre 1952. Le 5 juillet, à bord du Mystère IV, le pilote français « Kostia » emportait avec lui un émetteur-récepteur en liaison directe avec les hauts parleurs disséminés dans la foule. L’enthousiasme est à son comble : pour la première fois un avion et un pilote français venaient de passer le « mur du son » en public.

Dans les années 60, le salon prend une réelle dimension internationale, dont le nombre de pays représentés augmente chaque année.

1961 : Premier deuil.

Le samedi 3 juin veille de la grande fête de clôture, une démonstration était réservée aux personnalités internationales et à la presse. Le plafond était bas et les nuages se relayaient dans le ciel. A 17 heures le Hustler, bombardier américain, devait effectuer un passage. Au cours de la manœuvre, l’avion pénétra dans les nuages. Au sortir de la masse cotonneuse, l’avion était à demi piqué sur la tranche trop bas pour pouvoir redresser. Il alla s’écraser à quelques kilomètres du Bourget, dans une zone inhabitée. Ce deuil pour l’US Air Force était aussi le premier accident du salon.

1967-1979 : l’Europe en marche

Vitrine de ces conquêtes technologiques et humaines, le Bourget

symbolise aussi les efforts politiques et industriels sur le chemin de la coopération européenne.

C’est la signature du protocole de l’A300 dans la maquette de l’Airbus, la première présentation de la fusée Arianne… Le Bourget s’affirme comme le principal rendez vous de l’aéronautique mondial. Au fil des années, le salon change peu à peu de physionomie et devient plus professionnel.

En 1975, Serge Dassault est pour la première fois Commissaire Général du Salon.

Dassault, avait préféré continuer seul. Et, le 27 mai 1967, en plein salon, les journalistes furent invités à se rendre au centre d’essais de Melun-Villaroche où leur fut révélé le Mirage G. Une réussite technique exceptionnelle que ce superbe avion à géométrie variable dans lequel les ingénieurs français avaient mis tout leur savoir. Sur ce même salon, Dassault exposait le Mirage V, version simplifiée du Mirage IIIE.

En 1969, lors du XXVIIIème Salon International de l’Aéronautique et de l’Espace, des centaines de journalistes attendent au Bourget l’événement majeur de ce nouveau rendez-vous : l’arrivée du premier supersonique de l’histoire de l’aviation commerciale, le Concorde. C’était la qualité et le prestige de l’industrie franco-britannique démontrée au monde de la façon la plus simple, la plus intuitive et la meilleure qui soit.

Face à Concorde, Boeing avait fait le choix du transport de masse. Le géant américain qu’on disait frileux , peu enclin à développer de nouveau avions, venait au Bourget avec un véritable monstre qui allait révolutionner tous les concepts commerciaux : le Boeing 747. Sa taille exceptionnelle lui valait le surnom de Jumbo Jet emprunté du célèbre éléphant des dessins de Walt Disney.

 

En 1975, 20 nations sont représentées et le Musée de l’Air et de l’Espace s’installe au Bourget

Salon 1979 -

Marcel Dassault et des pilotes  

En 1979, l’exposition est inaugurée pour la troisième fois par Valéry Giscard d’Estaing. A sa descente de l’hélicoptère Puma du GLAM, le Président de la République avait été accueilli par René Ravaud, président du GIFAS, et Serge Dassault, commissaire général du salon. Pour la première fois, l’Espace quittait les coins sombres des stands spécialisés pour se joindre à l’exposition statique. Un changement que symbolisait aux yeux des visiteurs la maquette de 47 mètres de haut du lanceur européen Arianne. Pour la première fois aussi, la NASA, en tant qu’organisme, était présente au Bourget avec la maquette spatiale Columbia.

1981-1991 : l’âge des systèmes : la puce est venue remplacer le transistor, la cadran à aiguille est devenu écran.

Les années 80 voient l’aéronautique innover dans des domaines technologiques les plus sophistiqués.

De la navette spatiale à l’avion furtif invisible au radar, le Bourget reflète toutes les caractéristiques de cette évolution.

Continuité des programmes, continuité des efforts technologiques et commerciaux, continuité en matière d’exportation : en 1981, Dassault signait avec l’Égypte la vente de 15 nouveaux Mirage 5 et négociait un nouveau contrat pour une quarantaine d’Alpha Jet et une vingtaine de Mirage 2000. En décembre de la même année, l’Inde signait un premier accord de principe pour l’achat de 40 Mirage 2000. Dans le domaine des affaires, les Avions Marcel Dassault présentaient le prototype du triréacteur Falcon 900, dernier né d’un haut de gamme prestigieux lancé à la conquête du marché américain.

En 1985, la Chine participe au salon pour la première fois. Incontestablement, 1987 fut un grand salon. L’Airbus A320 nouvelle version et le Rafale sont les grandes curiosités techniques. Un grand nom manquait au Bourget, celui de Marcel Dassault. le génial inventeur s’était éteint en avril 1986, dans sa 94ème année. Son fils Serge lui succédait à la tête de l’entreprise.

En 1989 (34 nations participantes), l’URSS présente en vol et au sol l’Antonov 225 (le plus gros avion du monde), supportant la navette spatiale Bouranne. En 1991, la guerre du Golfe remet en vedette les modèles engagés dans le conflit. On peut voir également l’avion furtif F117 et le Rafale dans sa plus récente configuration.

En 1993, partant du Salon, un Airbus A340 bat le record du monde de distance entre Paris - Le Bourget et Auckland (Nouvelle-Zélande). L’Irlande et l’Afrique du Sud se présentent pour la première fois en tant que pavillons nationaux. En 1995, 41 pays représentés.

En 1997, le Salon a été marqué par un nombre record d’exposants (1860) venus de 46 pays dont, pour la première fois : la Corée du Sud, la Géorgie, le Liban, la Lituanie, la Nouvelle-Zélande, la République de Moldavie et la Thaïlande. Quelque 230 avions ou hélicoptères ont été présentés sur le statique avec pour la première fois le Sukhoi 37, l’EMB 145, l’A300 Zéro G et le Global Express.

En 1999, pour son 90ème anniversaire, le Salon du Bourget a connu la plus forte participation de sociétés aéronautiques et spatiales (1895) venues du monde entier. La présence de plus de 60% d’exposants étrangers confirme sa place de Premier et de Salon international.

Crashes au Bourget ==>