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28 octobre 1870
Au Bourget
1er jour … 28 octobre 1870
Les francs-tireurs de la Presse commandés par le Commandant ROLLAND occupent La COURNEUVE. A 3h00, le général De BELLEMARE donne ordre aux 260 francs tireurs (les autres ayant déserté) de se rendre au BOURGET occupé, et de déloger les Prussiens. Se sont 4 compagnies qui se séparent en deux groupes, l'un allant vers le sud du Bourget, où il attaque la barricade de la grande rue, l'autre s'infiltrant entre DUGNY et Le BOURGET, en contournant la barricade.
Grâce à la ruse d'un franc-tireur qui trompe la sentinelle prussienne en lui parlant allemand, les Prussiens, surpris, sont pris entre deux feux : les quatre compagnies s'engagent dans une fusillade acharnée.
Le fort de ROMAINVILLE appuie l'attaque avec ses canons. Des renforts arrivent de la COURNEUVE, ce qui permet un nouvel élan qui repousse les Prussiens.
Les 250 soldats de la Garde Royale qui se sont laissés surprendre, quittent les maisons investies ; certains se réfugient dans l'église en haut du village faisant un coup de feu. Puis battent en retraite vers le PONT-YBLON pour rejoindre leurs lignes (2).
Le BOURGET est libre : la place est occupée par les francs-tireurs et le 14ème bataillon de mobiles de la Seine. Ils resteront en première ligne, alors que les troupes de renfort se tiennent au bas de la route nationale. Le Colonel LAVOIGNET, sur les ordres du Général De BELLEMARE, s'installe dans la place, il est midi. Une barricade est érigée en haut du BOURGET.
A peine installées, les troupes françaises sont sous le feu de batteries prussiennes établies au PONT-YBLON. Une riposte avec trois pièces d'artillerie** ne suffit pas, elles quittent les lieux pour ne jamais revenir (3). Le Fort de SAINT-DENIS, qui avec ses grosses pièces de batterie, tire sur les positions de l'artillerie prussienne depuis 10 heures, renonce et cesse le feu.
Le commandement supérieur du BOURGET comportant trois colonels, s'organise en "tournante" : LAVOIGNET le 28, MARTIN le 29, et HANRION le 30 octobre 1870.
Les ordres manquent de la part du haut commandement, et les canons font défaut pour sécuriser la plaine en direction du PONT-YBLON. Le haut du BOURGET est menacé : ses 3 points névralgiques (la ferme, la barricade et la villa aux deux tours) ne sont défendus que par le 14èmee bataillon de Mobiles. LAVOIGNET ne place aucune avant-garde ou sentinelle dans la plaine au Nord du village, afin de prévenir des mouvements de troupes ennemies. Le général TROCHU retiré au Palais du Louvre ne donne aucun ordre pour appuyer les braves gens du Bourget !
Le 28 octobre au soir, le calme règne depuis quelques heures. A 19h00, dans la ferme tenue par les francs tireurs, on entend, en provenance de la plaine, un bruit de troupe qui s'avance : se sont les Prussiens qui sont à quelques mètres de la ferme... La barricade est également attaquée : la plus grande partie des mobiles se retire, seule une dizaine d'hommes restent pour la défendre. Dans la ferme abandonnée par les mobiles, l'ennemi force une des portes. Des renforts parviennent avec le capitaine FAUREZ qui entraîne quelques hommes fusillent les Prussiens, puis par un corps à corps, les repoussent à la baïonnette pour refermer la porte ouverte par l'ennemi. (4)
Le combat dure depuis une demi-heure à la barricade, le commandant JACOB arrive en renfort avec une compagnie qui s'installe derrière les murs de la villa. Une fusillade nourrie décide les Prussiens à battre en retraite vers 19h00.
LAVOIGNET croyait à une méprise et s'imaginait que les mobiles faisaient feu les uns sur les autres. Il se trouvait installé dans une maison au sud du Bourget. (5)
L'ennemi ne se manifeste pas pendant toute la nuit. Par une pluie battante et un vent furieux, la position est fortifiée. Le 12ème bataillon des Mobiles de la Seine commandé par Ernest BAROCHE s'installe au BOURGET.
A cet instant les troupes sont au nombre de 2.200 hommes. (6)
Fort de Romainville
Général TROCHU
La grande barricade, c’était un amas de matériaux, entassés à la hâte en travers de la route, au lieu dit « La Défense du Bourget », était la première ligne du dispositif. Elle allait d'une ferme, à gauche, à une propriété flanquée de tourelles à droite. Cette dernière a disparu au profit d'une actuelle station-service exploitée à l'angle de la rue de l'Abbé-Niort (curé du Bourget en 1870). La ferme a été partiellement détruite par les bombardements du 16 août 1943. Le peu qu'il en restait, 169, avenue de la Division Leclerc, conservait un pignon autrefois surmonté par une souche de cheminée dans laquelle était fiché un obus non éclaté, résultat d'un tir court de nos batteries en 1870.
F : Grande barricade
Obus
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