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GLOSSAIRE
Voltigeur soldat appartenant à une unité d'élite d’élite de l’infanterie légère dont la tactique, au combat, était fondée sur une grande mobilité.
Brigade : plus petite des grandes unités militaires, composée suivant les époques et les circonstances de deux à quatre régiments et commandée par un général de brigade.
Francs-tireurs, : combattants non incorporés dans l'armée régulière et dont le statut n'est reconnu que sous certaines conditions. Celui qui agit en dehors des règles et de la discipline d'un groupe. (employés dans la presse.)
Bataillon unité tactique principale de l'infanterie, composée de plusieurs compagnies. Unité d'une autre arme, d'un service (on dit mon commandant quand on s'adresse à un chef de bataillon).
Régiment : unité militaire jouissant d'une certaine indépendance administrative et placée sous le commandement d'un colonel.
Canon : pièce d'artillerie qui sert à lancer des projectiles meurtriers, autrefois des boulets, maintenant des obus. Le canon comprend essentiellement: la bouche à feu, qui sert au lancement des projectiles proprement dits, l'affût, qui permet le pointage de la bouche à feu et son déplacement, et le système (berceau, frein, etc.) qui les relie.
L'invention, en France, des canons à âme rayée (1858) augmenta la précision du tir par la stabilisation gyroscopique du projectile sur sa trajectoire; l'âme rayée permit l'emploi de l'obus cylindrique et cylindro-ogival; la portée fut augmentée.
* M. Hustin, dans ses souvenirs anecdotiques (1870-71) publiés en 1912 sous le titre "Des Allemands à l'Est de Paris" éditions Librairie contemporaine, Paris XIVe.
** Pièce d'artillerie dont le calibre est d'au moins 20 mm.
RENVOI
(1) "Le général de BELLEMARE, officier brillant et résolu, supportait assez impatiemment le système adopté par le Gouvernement et le comité de Défense. Il aurait voulu lui substituer des expéditions qui auraient élargi notre ligne de défense en affaiblissant celle de l'investissement.
" (Jules Favre, Gouvernement de la Défense nationale du 30 juin au 31 octobre 1870, p. 314.)
(2) "Vers dix heures du matin, les Prussiens étaient refoulés jusqu'à Pont-Iblon" (O-Zou de Verrie). Les trois journées du Bourget; Paris Rouquette, 1871; p. 7. Le fils du commandant O-Zou de verrie qui était capitaine dans le bataillon du commandant Baroche, resta au Bourget pendant les trois jours de lutte, ramassant et soignant les blessés.
(3) "Je fis retirer mon artillerie qui ne pouvait lutter avec celle de l'ennemi trop supérieure en nombre" Rapport du général de Bellemare.- La guerre franco-allemande, 2° partie, pp. 190 et 191.
(4)(6)"Le capitaine Faurez fit preuve d'un courage et d'un sang froid qui fit l'admiration de tous ses soldats". (O-Zou de Verrie, p.9; p.12.)
(5) "Henri Dichard, 1° édition, p. 25.
(7) "M. de Moltke, p. 191. --- D'après les officiers prussiens, il a été tiré sur le Bourget
5 000 obus pendant les trois jours. (Henri Dichard, 1° édition, p. 27.)
(8) O'Zou de Verrie, p. 14. --- "Nos troupes, déjà aguerries, ne bougent pas, attendent de pied ferme une nouvelle attaque." (Général de Bellemare, p. 25.)
(9) Henri Dichard, 1° édition, p. 27. --- " Les sous-officiers donnèrent l'exemple de la fuite; Ainsi dans une compagnie du 14° bataillon de mobiles, il ne resta plus, comme sous-officier Edmond Rousset, rédacteur au National." --- " Il a été constaté que, faute de surveillance de celui qui commandait sur les lieux, beaucoup d'hommes, et même des officiers, avaient abandonné leur poste dès la veille au soir (le 29) et pendant la nuit, pour rentrer soit dans Paris, soit dans leurs cantonnements." – "Général de Bellemare, pp. 37 et 38.) ---Mais comment le commandement supérieur de Saint-Denis ne s'est-il pas aperçu de cette désertion et n'a-t-il pas fait réintégrer leur poste à ces mauvais soldats ? Nous savons bien que les Mobiles de la Seine jouissaient de prérogatives singulières, entre autres, celle de rentrer à Paris quand bon leur semblait, en dépit des injonctions de leurs chefs. M. Trochu, qui les flattait déjà à Chalons, est responsable de cette coupable tolérance. --- (Enquête parlementaire de la défense nationale, déposition e M. Corbon, p. 366
(10) Lettre adressée à l'auteur par le général Hanrion le 24 janvier 1892. "la défense du Bourget ne se composait donc pas de plus de 6 000 hommes, comme le général Bellemare l'a prétendu, par erreur, mais de 3 000, qui doivent être réduit à 1 800, défalcation faite des déserteurs. --- En réalité, le colonel Hanrion amenait avec lui deux bataillons. (Lettre rectificatrice à nous adressée par le général Hanrion le 2 novembre 1892. Voir la confirmation des dires du colonel Hanrion: Général Ducrot, t. II, p.10.
(11) Henri Dichard, 1° édition, p. 32. --- "Nos artilleurs, jugeant probablement qu'il était impossible de tenir en présence de force si considérables, ne s'arrêtèrent même pas et redescendirent la grande rue au galop." (O-Zou de Verrie, p. 23) --- Rapport du capitaine O'Zou de Verrie, p. 4.
(12) Historique du 3° régiment de grenadiers de la garde, reine Elisabeth.
(13) "En disant que, parmi les fuyards, vous avez rencontré le lieutenant-colonel Roussan, ce n'est que justice; Mais si vous publiez votre récit, il est un homme encore plus coupable que je vous signale, contre lequel quatre cents témoins pourraient déposer: C'est le commandant Jacob du 14° mobiles, actuellement capitaine au 113° de ligne et promu officier de la légion d"honneur pour sa belle conduite au Bourget. Cet officier a abandonné son bataillon. Avant neuf heures, le dimanche, il a fait descendre d"un caisson un artilleur pour prendre sa place. Voilà ce dont pourraient témoigner des spectateurs de cette fuite…. D'ailleurs, vous pourriez être renseigné par le commandant Brasseur." (Lettre de M. Henri Dichard au général de Bellemare. Inédite; a nous communiqué par le général.) --- Voir aussi à ce sujet, Henri Dichard, 2° édition, pp. 76 et 77. --- les commandants Brasseur et Baroche, braves autant que résolus, restés seuls officiers supérieurs…. (Rapport du capitaine O'Zou de Verrie, p. 4.) --- "le journal officiel du 7 novembre contient, à l'égard de cette grave affirmation, une preuve bien concluante: "" Les commandants des corps qui ont occupé le Bourget dans les journées du 28,29 et 30 octobre ont fait parvenir à l'autorité militaire supérieure des déclarations, signées, desquelles il résulte que les distributions de vivres leur ont été régulièrement faites."" (C'est une erreur.) Comment ces chefs de corps auraient-ils pu être, le 6 novembre, à Paris, s'ils avaient assisté au combat du 30, puisque, dès le début de la lutte, le village fut cerné de façon à rendre la fuite impossible." (Le Faure, t. II, p. 90, en note.)
(14) "Je ne puis préciser avec certitude l'heure à la quelle le mouvement de retraite fut ordonné: Ce fut vers onze heure environ." (Lettre à nous adressée par le général Hanrion le 24 janvier 1892.)
(15) Rapport du capitaine O'Zou de Verrie.
(16) Historique du bataillon des chasseurs de la garde royale.
(17) La guerre de 1870-1871; traduit de l'allemand; Paris, Berger-Levrault, 1888; p. 90.
(18) "On cru devoir cacher la vérité à la population. Il en coûtait d'avouer qu'on avait laissé des troupes combattre et se morfondre pendant quarante-huit heures, sans les soutenir par une artillerie insuffisante; on préféra déclarer que la possession du Bourget, village en pointe, était inutile, et rabaisser le courage des gardes mobiles de la Seine." (Camille Farcy, p. 282.)
(19) Journal du siège par un bourgeois de Paris, p. 279. ---"L'incurie du commandement militaire permet à l'ennemi de reprendre la position." (Adolphe Michel, p. 163.) --- "Affaire conduite sans soins, sans vigilance." (Deuxième lettre sur le siège de Paris, adressée à M. le Directeur de la Revue des Deux Mondes le 15 novembre 1870, par M. L. Vilet de l'Académie française; Paris, Sauton, 1870; p. 9.) ---"L'instinct des masses, plus subtil que toutes les explications officielles, n'entrevoyait qu'un fait: l'incurie sans précédent des chefs de la défense." (Dalsème, pp. 178 et 179.) --- "Le Bourget avait été repris par les prussiens, grâce à la négligence de l'administration militaire, qui n'avait su ni fortifier, ni armer suffisamment la position conquise." (La République française, n° du 28 janvier 1872.) Quand nous raconterons le trente et un octobre nous citerons souvent cet article, et celui qui y fait suite, intitulés tous les deux: Notes pour l'histoire du 31 octobre 1870, parce qu'ils ont été, sinon écrits, du moins inspirés et approuvés par M. Gambetta. --- Le Gouvernement "était pris en flagrant délit d'incapacité militaire, N° du 28 janvier 1872.) ---"Dans l'affaire du Bourget, le gouverneur de Paris avait dépassé toutes les limites du permis et du possible en fait d'imprévoyance et d'incapacité." (A. Balue, p. 63.)
Récit d'après "Paris, La Malmaison, Le Bourget et le trente et un octobre",
d'Alfred DUQUET. G. Charpentier et E. Fasquelle, éditeurs
11, rue de Grenelle
1893
Bibliothèque du Bourget référence 914-437 DUQ
Glossaire & Renvois